
Les travaux continuent en Normandie. Bien que je ne sois pas sur place, mon père dirige les travaux d’une main de maître. Il m’appelle, me tient au courant, va faire des visites de chantier. Pour faire simple, il est certainement encore plus investi que je ne l’aurais été si j’avais été là !
1 : Finir le terrassement
Cet été, quand j’ai quitté la France, j’avais choisi mon équipe et commencé le terrassement. Avec mon père, nous avions démoli, creusé et mis à niveau une bonne partie de la maison pour pouvoir faire la dalle.
A la fin de l’été, nous n’avions pas fini. Mon père a continué la démolition et le terrassement tout seul. C’était le mois de septembre, il était encore possible de se déplacer de département en département.
L’objectif était de finir le terrassement pour laisser placer à la charpente. Ensuite, il devait faire la dalle.


2 : Démolition du mur ouest et charpente
Ma petite maison avec un toit en tôle avec une charpente un peu légère… Et un mur gonflé par l’eau de pluie de Normandie. Alors, il fallait démolir et reconstruire un mur et refaire la charpente. Honnêtement, même si l’ardoise n’est pas encore posée, le changement est vraiment dingue. Ils ont vraiment fait un travail de dingue.




3 : Confinement et changement de plan
Ce qui était prévu : mon père allait s’occuper de la dalle une fois que la charpente était posée. Malheureusement, un discours de Macron, un autre confinement et les plans tombent à l’eau. Du coup, pour que les travaux puissent continuer, nous avons décidé que le maçon ferait la dalle.
Ma chance dans cette malchance c’est que les métiers du bâtiment sont autorisés à travailler. Donc, sur place, ils peuvent continuer le chantier, mais mon père ne peut plus y aller. Donc je reçois les photos que mon père reçoit. Et c’est ma seule façon de voir l’avancée des travaux.
Dans ces situations là, il faut savoir faire confiance…
4 : Plancher pour l’étage et pignon vitré
Mon objectif premier pour cette maison était la lumière. Peu de murs, beaucoup de fenêtre et surtout, un pignon entièrement vitré. Et le voici ! Apparemment, c’est immense et vraiment impressionnant. J’ai hâte de le voir en vrai.
Pour le moment, j’ai décidé de faire un plancher seulement sur une partie de la maison. Mais il y a la possibilité d’en monter un autre si nécessaire.


Patience est mère de toutes les vertus
C’est la première fois de ma vie que je suis si patiente. Surtout que je ne contrôle absolument rien ! Je dois simplement attendre. Les intempéries ont un peu repoussé la pose de l’ardoise, mais… c’est pas grave. Rien n’est grave. Je dis simplement oui à ce qui est.
J’ai hâte d’avoir les portes et les fenêtres. Je suis pressée, évidemment, de voir la couverture. J’aimerais bien pouvoir y aller cet été. Poser un matelas à l’étage et contempler les étoiles. Si romantique !
De toutes façons, je sais que je ne quitterai pas le Koweït en février… Au mieux, ça sera en avril (mais j’en doute). Je crois que je viendrais en France cet été, et que je pourrais donc commencer directement l’enduit et les peintures.
J’ai si hâte !